Changer le visage de la récolte
4 septembre 2023
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Le 10 juillet 2002, la première moissonneuse-batteuse CR Twin RotorMD de New Holland (un modèle CR960 doté d’un bec cueilleur à 12 rangées) est sortie de la fumée et s’est arrêtée au centre de la scène devant un public en direct lors de la réunion des concessionnaires nord-américains de New Holland à St. Louis. Elle a changé à jamais le visage de la moissonneuse-batteuse.
Lorsque la fumée des effets spéciaux s’est dissipée, les concessionnaires ont vu ce qu’ils n’avaient jamais vu, pas plus que le reste du monde. Il s’agissait d’une machine futuriste de couleur jaune vif, au style de voiture de course haute performance et aux lignes incurvées, avec de grands boucliers latéraux en acier, une finition brillante et la cabine à visibilité totale la plus spacieuse jamais installée sur une moissonneuse-batteuse.
Puis un narrateur caché a commencé à énumérer la liste des souhaits de chaque moissonneur : des rotors plus longs, un moteur d’une puissance accrue allant jusqu’à 370 chevaux, un système avancé de protection contre les pierres, le plus grand système de nettoyage de l’industrie, le premier système de nettoyage à nivellement automatique sur une moissonneuse-batteuse rotative, des commandes intuitives et la vitesse de déchargement la plus rapide, à savoir 3 boisseaux par seconde.
Si ces spécifications ne semblent pas étonnantes aujourd’hui, elles étaient révolutionnaires il y a 20 ans. Plus important encore, il s’agissait d’une machine conçue pour être à l’épreuve du temps, avec une conception intemporelle et une plate-forme capable d’intégrer des technologies en évolution rapide sans le moindre problème. Les premières moissonneuses-batteuses de la série CR ont dépassé la concurrence.
Contribution de l’agriculteur
La réalisation de ce projet a nécessité l’entrelacement de plusieurs éléments pour former un cordon solide à plusieurs brins. Si la direction a donné le coup d’envoi du projet, c’est l’interaction de plusieurs groupes internes et externes qui a permis de créer une gamme de moissonneuses-batteuses qui continue de battre des records mondiaux et de remporter des prix d’excellence.
Hugh MacMaster, ingénieur de projet, a recruté les ingénieurs qui ont fait partie de « l’équipe de la nouvelle génération de moissonneuses-batteuses ». Ensuite, des groupes de discussion ont été organisés avec des clients pour déterminer ce qu’ils considéraient comme le plus important dans leur prochaine moissonneuse-batteuse.
« Une fois l’équipe principale d’ingénieurs constituée, nous avons commencé à organiser des groupes de discussion avec les clients », explique MacMaster. « Les ingénieurs étaient assis sur le pourtour de la pièce, tandis qu’un groupe de clients était assis au centre. Un médiateur a dirigé les discussions des clients sur ce qu’ils attendaient de leur prochaine moissonneuse-batteuse. »
« Les ingénieurs ont entendu les demandes spontanées des clients. Nous étions à la recherche de leurs souhaits, de leurs besoins et de leurs rêves, et non de solutions. Les ingénieurs sont chargés de trouver des solutions. »
Deux de ces agriculteurs étaient Dan et John Schmit, membres d’une exploitation multifamiliale de céréales de rente à base de maïs et de soja de cinquième génération, qui exploite plus de 4 000 acres dans le Nebraska. Jusqu’en 1992, l’équipement de la famille était entièrement vert. Puis, raconte Dan, « nous avons décidé de jeter un coup d’œil et notre concessionnaire New Holland local a sorti une moissonneuse-batteuse TR96. Nous l’avons comparé au nouveau modèle John Deere, et il n’y avait aucune comparaison possible. La qualité des céréales était là et le service était excellent, nous n’avons donc jamais regardé en arrière. »
En 1997, la famille Schmit a acheté une TRMC98, qui était la 25 000e moissonneuse-batteuse de New Holland de la série TR
à sortir du circuit de l’usine de Grand Island, dans le Nebraska. La famille a assisté à une cérémonie spéciale organisée à l’usine pour commémorer l’événement. Plus tard, Dan est apparu dans une publicité pour un modèle TR99.
On peut dire qu’en tant que propriétaires de moissonneuses-batteuses New Holland, la famille Schmit est « dans le coup ». Ainsi, lorsque des groupes de discussion avec les clients ont été mis en place pour le développement de la nouvelle moissonneuse-batteuse CR, les Schmit ont été invités à y participer.
« Nous avons rencontré les responsables de l’ingénierie des moissonneuses-batteuses », explique John. « Nous faisions partie d’un groupe de huit agriculteurs triés sur le volet pour venir parler des bons et des mauvais côtés des moissonneuses-batteuses Twin Rotor. Nous avons donné beaucoup de renseignements très sincères. Les gens n’avaient pas peur de leur dire ce qu’ils pensaient. Il est étonnant que l’entreprise ait écouté. Ils prenaient des notes aussi vite que possible. Ce n’était pas rien. Nous avons estimé que c’était très important si elles voulaient continuer à être les chefs de file sur le marché. »
Au fur et à mesure de l’avancement sur la moissonneuse-batteuse CR, il est devenu évident que l’interaction entre les ingénieurs et les clients était très importante.
« La magie de l’implication précoce, complète et directe des ingénieurs réside dans la clarté de la mission », indique MacMaster. « Tout le monde avait la même image mentale de l’aspect final de ce projet et l’engagement était excellent. Nous avions des gens qui travaillaient toute la nuit sur des éléments essentiels du programme et qui ne rentraient même pas chez eux tant ils étaient motivés par la réalisation de ce projet. Ce n’était plus un travail. C’était une mission. »
Contribution du concessionnaire
La contribution des concessionnaires est également essentielle au développement d’un nouveau produit. Selon MacMaster, « les concessionnaires ont la capacité de se projeter dans l’avenir, de voir la direction que prendra le marché selon eux. C’est très important parce qu’il y a un temps de développement de quatre ou cinq ans. Quoi que vous fassiez aujourd’hui, il faut non seulement que ce soit adapté au marché dans cinq ans, mais aussi qu’il ait la capacité de se développer pendant 10, 15 ans et, dans le cas présent, 20 ans après son lancement. Les concessionnaires apportent ce type de perspective. La différence tient au fait que les clients nous ont dit ce dont ils ont besoin aujourd’hui. Les concessionnaires ont pu nous dire ce dont ils ont besoin demain. »
Lorsque l’on parle aux agriculteurs, ils affirment parfois que l’aspect de la machine n’est pas aussi important pour eux que sa performance. Cependant, New Holland était en train de concevoir une machine qui allait apporter d’énormes avantages aux agriculteurs, et pour que la machine soit mise entre leurs mains, il fallait d’abord qu’elle soit repérée.
Russ Strong, styliste industriel, a été chargé de concevoir le CR de manière à ce que, selon MacMaster, « il ait l’air solide et futuriste tout en étant fonctionnel ». C’est un équilibre difficile à trouver, car il faut à la fois avoir une apparence différente et faire passer le message que cet objet est performant et durable. »
Et ça a marché. Aux côtés des ingénieurs, le groupe de marketing comprenait Gary Wojcik, qui a rejoint l’équipe travaillant sur la moissonneuse-batteuse en 1998. Peu après le lancement chez les concessionnaires à St. Louis, les démonstrations dans les salons agricoles et chez les concessionnaires ont commencé. Wojcik, qui a participé à ces événements, explique : « Lorsque cette machine est arrivée chez le concessionnaire local, nous voulions que son style incite les gens à s’arrêter en voiture et à se dire que cette machine a l’air vraiment incroyable. Maintenant, je veux voir ce qu’elle peut faire dans mes champs. »
Les Schmit ont été parmi les premiers à essayer la nouvelle moissonneuse-batteuse CR. John Schmit se souvient que, lors de ces réunions de groupes de réflexion, il a fait remarquer aux ingénieurs que l’élévateur à grains propre devait être physiquement plus grand pour pouvoir nettoyer et élever ce qu’il pouvait battre. Il a découvert que ces remarques, et bien d’autres, avaient été prises en compte.
« Nous sommes passés de deux machines à une seule et nous avons accompli le travail dans les délais impartis. L’amélioration de l’efficacité a été spectaculaire. L’amélioration du nettoyage et du rendement a été exponentielle, grâce aux nouveaux sabots niveleurs autonettoyants. La cabine était de loin la meilleure du secteur. Ils ont mis au point un excellent produit. »
La moissonneuse-batteuse CR d’aujourd’hui
Les Schmit ont changé de moissonneuse-batteuse CR tous les trois ou quatre ans, en fonction du nombre d’heures de fonctionnement de la machine. Ils ont récemment fait l’acquisition d’un nouveau modèle CR CR8.90 Revelation.
Ce qui fait que les clients reviennent vers le CR, c’est sa qualité à l’épreuve du temps. Si la forme et la taille de la machine sont restées relativement stables, les améliorations « sous le capot » ont été substantielles. Pour l’essentiel, la puissance d’une machine de même taille est passée de 370 chevaux à 700 chevaux au maximum.
La vitesse de déchargement est passée à 4,5 boisseaux par seconde. La machine peut traiter des hauteurs de têtes allant jusqu’à 50 pieds et 16 rangées.
Mais le plus grand changement apporté à la première série de CR a sans doute été l’intégration d’un bus CAN, une technologie nouvelle à l’époque. Cette technologie a permis d’améliorer considérablement les communications électroniques à l’intérieur des véhicules. Bien que les capacités ultérieures n’aient pas été prévues à l’époque, MacMaster déclare : « L’une des décisions que nous avons prises dès le départ a été d’incorporer un bus CAN. Cela nous a donné la flexibilité nécessaire pour intégrer les avancées technologiques telles que les contrôles de détection, la cartographie des rendements, tous ces éléments se combinent vraiment sur la moissonneuse-batteuse. Par la suite, il est passé au travail du sol et aux planteuses. Vous disposez donc désormais d’un réseau intégré d’agriculture de précision, mais la moissonneuse-batteuse reste l’élément central, car c’est là que vous mesurez les résultats. L’existence de ce bus CAN a permis d’intégrer facilement toutes les innovations ultérieures. »
Aujourd’hui, une moissonneuse-batteuse sur quatre vendue dans le monde est une New Holland. Et ce n’est pas étonnant. Les moissonneuses-batteuses CR Revelation détiennent le record de capacité pour le blé et le soja. Elles présentent la meilleure qualité de grain de leur catégorie et l’échantillon de grain le plus propre de l’industrie grâce au concept unique du Twin Rotor, qui assure un flux de récolte en ligne pour une manipulation en douceur du grain. La qualité du grain est encore améliorée par des caractéristiques primées, notamment les systèmes Aggressive Shake et Opti-CleanMC de sabots niveleurs autonettoyants avec la technologie Opti-FanMC.
New Holland a placé la barre encore plus haut avec le système d’automatisation des moissonneuses-batteuses IntelliSenseMC. Il optimise automatiquement les réglages de la moissonneuse-batteuse CR Revelation toutes les 20 secondes en choisissant la meilleure action parmi 280 millions de possibilités pour obtenir le débit le plus élevé possible et la perte de grain la plus faible, tout en permettant à l’opérateur de prendre moins de décisions.
Quel est donc l’avenir des moissonneuses-batteuses New Holland? Sans limites.
Lorsque la fumée des effets spéciaux s’est dissipée, les concessionnaires ont vu ce qu’ils n’avaient jamais vu, pas plus que le reste du monde. Il s’agissait d’une machine futuriste de couleur jaune vif, au style de voiture de course haute performance et aux lignes incurvées, avec de grands boucliers latéraux en acier, une finition brillante et la cabine à visibilité totale la plus spacieuse jamais installée sur une moissonneuse-batteuse.
Puis un narrateur caché a commencé à énumérer la liste des souhaits de chaque moissonneur : des rotors plus longs, un moteur d’une puissance accrue allant jusqu’à 370 chevaux, un système avancé de protection contre les pierres, le plus grand système de nettoyage de l’industrie, le premier système de nettoyage à nivellement automatique sur une moissonneuse-batteuse rotative, des commandes intuitives et la vitesse de déchargement la plus rapide, à savoir 3 boisseaux par seconde.
Si ces spécifications ne semblent pas étonnantes aujourd’hui, elles étaient révolutionnaires il y a 20 ans. Plus important encore, il s’agissait d’une machine conçue pour être à l’épreuve du temps, avec une conception intemporelle et une plate-forme capable d’intégrer des technologies en évolution rapide sans le moindre problème. Les premières moissonneuses-batteuses de la série CR ont dépassé la concurrence.
Contribution de l’agriculteur
La réalisation de ce projet a nécessité l’entrelacement de plusieurs éléments pour former un cordon solide à plusieurs brins. Si la direction a donné le coup d’envoi du projet, c’est l’interaction de plusieurs groupes internes et externes qui a permis de créer une gamme de moissonneuses-batteuses qui continue de battre des records mondiaux et de remporter des prix d’excellence.
Hugh MacMaster, ingénieur de projet, a recruté les ingénieurs qui ont fait partie de « l’équipe de la nouvelle génération de moissonneuses-batteuses ». Ensuite, des groupes de discussion ont été organisés avec des clients pour déterminer ce qu’ils considéraient comme le plus important dans leur prochaine moissonneuse-batteuse.
« Une fois l’équipe principale d’ingénieurs constituée, nous avons commencé à organiser des groupes de discussion avec les clients », explique MacMaster. « Les ingénieurs étaient assis sur le pourtour de la pièce, tandis qu’un groupe de clients était assis au centre. Un médiateur a dirigé les discussions des clients sur ce qu’ils attendaient de leur prochaine moissonneuse-batteuse. »
« Les ingénieurs ont entendu les demandes spontanées des clients. Nous étions à la recherche de leurs souhaits, de leurs besoins et de leurs rêves, et non de solutions. Les ingénieurs sont chargés de trouver des solutions. »
Deux de ces agriculteurs étaient Dan et John Schmit, membres d’une exploitation multifamiliale de céréales de rente à base de maïs et de soja de cinquième génération, qui exploite plus de 4 000 acres dans le Nebraska. Jusqu’en 1992, l’équipement de la famille était entièrement vert. Puis, raconte Dan, « nous avons décidé de jeter un coup d’œil et notre concessionnaire New Holland local a sorti une moissonneuse-batteuse TR96. Nous l’avons comparé au nouveau modèle John Deere, et il n’y avait aucune comparaison possible. La qualité des céréales était là et le service était excellent, nous n’avons donc jamais regardé en arrière. »
En 1997, la famille Schmit a acheté une TRMC98, qui était la 25 000e moissonneuse-batteuse de New Holland de la série TR
à sortir du circuit de l’usine de Grand Island, dans le Nebraska. La famille a assisté à une cérémonie spéciale organisée à l’usine pour commémorer l’événement. Plus tard, Dan est apparu dans une publicité pour un modèle TR99.
On peut dire qu’en tant que propriétaires de moissonneuses-batteuses New Holland, la famille Schmit est « dans le coup ». Ainsi, lorsque des groupes de discussion avec les clients ont été mis en place pour le développement de la nouvelle moissonneuse-batteuse CR, les Schmit ont été invités à y participer.
« Nous avons rencontré les responsables de l’ingénierie des moissonneuses-batteuses », explique John. « Nous faisions partie d’un groupe de huit agriculteurs triés sur le volet pour venir parler des bons et des mauvais côtés des moissonneuses-batteuses Twin Rotor. Nous avons donné beaucoup de renseignements très sincères. Les gens n’avaient pas peur de leur dire ce qu’ils pensaient. Il est étonnant que l’entreprise ait écouté. Ils prenaient des notes aussi vite que possible. Ce n’était pas rien. Nous avons estimé que c’était très important si elles voulaient continuer à être les chefs de file sur le marché. »
Au fur et à mesure de l’avancement sur la moissonneuse-batteuse CR, il est devenu évident que l’interaction entre les ingénieurs et les clients était très importante.
« La magie de l’implication précoce, complète et directe des ingénieurs réside dans la clarté de la mission », indique MacMaster. « Tout le monde avait la même image mentale de l’aspect final de ce projet et l’engagement était excellent. Nous avions des gens qui travaillaient toute la nuit sur des éléments essentiels du programme et qui ne rentraient même pas chez eux tant ils étaient motivés par la réalisation de ce projet. Ce n’était plus un travail. C’était une mission. »
Contribution du concessionnaire
La contribution des concessionnaires est également essentielle au développement d’un nouveau produit. Selon MacMaster, « les concessionnaires ont la capacité de se projeter dans l’avenir, de voir la direction que prendra le marché selon eux. C’est très important parce qu’il y a un temps de développement de quatre ou cinq ans. Quoi que vous fassiez aujourd’hui, il faut non seulement que ce soit adapté au marché dans cinq ans, mais aussi qu’il ait la capacité de se développer pendant 10, 15 ans et, dans le cas présent, 20 ans après son lancement. Les concessionnaires apportent ce type de perspective. La différence tient au fait que les clients nous ont dit ce dont ils ont besoin aujourd’hui. Les concessionnaires ont pu nous dire ce dont ils ont besoin demain. »
Lorsque l’on parle aux agriculteurs, ils affirment parfois que l’aspect de la machine n’est pas aussi important pour eux que sa performance. Cependant, New Holland était en train de concevoir une machine qui allait apporter d’énormes avantages aux agriculteurs, et pour que la machine soit mise entre leurs mains, il fallait d’abord qu’elle soit repérée.
Russ Strong, styliste industriel, a été chargé de concevoir le CR de manière à ce que, selon MacMaster, « il ait l’air solide et futuriste tout en étant fonctionnel ». C’est un équilibre difficile à trouver, car il faut à la fois avoir une apparence différente et faire passer le message que cet objet est performant et durable. »
Et ça a marché. Aux côtés des ingénieurs, le groupe de marketing comprenait Gary Wojcik, qui a rejoint l’équipe travaillant sur la moissonneuse-batteuse en 1998. Peu après le lancement chez les concessionnaires à St. Louis, les démonstrations dans les salons agricoles et chez les concessionnaires ont commencé. Wojcik, qui a participé à ces événements, explique : « Lorsque cette machine est arrivée chez le concessionnaire local, nous voulions que son style incite les gens à s’arrêter en voiture et à se dire que cette machine a l’air vraiment incroyable. Maintenant, je veux voir ce qu’elle peut faire dans mes champs. »
Les Schmit ont été parmi les premiers à essayer la nouvelle moissonneuse-batteuse CR. John Schmit se souvient que, lors de ces réunions de groupes de réflexion, il a fait remarquer aux ingénieurs que l’élévateur à grains propre devait être physiquement plus grand pour pouvoir nettoyer et élever ce qu’il pouvait battre. Il a découvert que ces remarques, et bien d’autres, avaient été prises en compte.
« Nous sommes passés de deux machines à une seule et nous avons accompli le travail dans les délais impartis. L’amélioration de l’efficacité a été spectaculaire. L’amélioration du nettoyage et du rendement a été exponentielle, grâce aux nouveaux sabots niveleurs autonettoyants. La cabine était de loin la meilleure du secteur. Ils ont mis au point un excellent produit. »
La moissonneuse-batteuse CR d’aujourd’hui
Les Schmit ont changé de moissonneuse-batteuse CR tous les trois ou quatre ans, en fonction du nombre d’heures de fonctionnement de la machine. Ils ont récemment fait l’acquisition d’un nouveau modèle CR CR8.90 Revelation.
Ce qui fait que les clients reviennent vers le CR, c’est sa qualité à l’épreuve du temps. Si la forme et la taille de la machine sont restées relativement stables, les améliorations « sous le capot » ont été substantielles. Pour l’essentiel, la puissance d’une machine de même taille est passée de 370 chevaux à 700 chevaux au maximum.
La vitesse de déchargement est passée à 4,5 boisseaux par seconde. La machine peut traiter des hauteurs de têtes allant jusqu’à 50 pieds et 16 rangées.
Mais le plus grand changement apporté à la première série de CR a sans doute été l’intégration d’un bus CAN, une technologie nouvelle à l’époque. Cette technologie a permis d’améliorer considérablement les communications électroniques à l’intérieur des véhicules. Bien que les capacités ultérieures n’aient pas été prévues à l’époque, MacMaster déclare : « L’une des décisions que nous avons prises dès le départ a été d’incorporer un bus CAN. Cela nous a donné la flexibilité nécessaire pour intégrer les avancées technologiques telles que les contrôles de détection, la cartographie des rendements, tous ces éléments se combinent vraiment sur la moissonneuse-batteuse. Par la suite, il est passé au travail du sol et aux planteuses. Vous disposez donc désormais d’un réseau intégré d’agriculture de précision, mais la moissonneuse-batteuse reste l’élément central, car c’est là que vous mesurez les résultats. L’existence de ce bus CAN a permis d’intégrer facilement toutes les innovations ultérieures. »
Aujourd’hui, une moissonneuse-batteuse sur quatre vendue dans le monde est une New Holland. Et ce n’est pas étonnant. Les moissonneuses-batteuses CR Revelation détiennent le record de capacité pour le blé et le soja. Elles présentent la meilleure qualité de grain de leur catégorie et l’échantillon de grain le plus propre de l’industrie grâce au concept unique du Twin Rotor, qui assure un flux de récolte en ligne pour une manipulation en douceur du grain. La qualité du grain est encore améliorée par des caractéristiques primées, notamment les systèmes Aggressive Shake et Opti-CleanMC de sabots niveleurs autonettoyants avec la technologie Opti-FanMC.
New Holland a placé la barre encore plus haut avec le système d’automatisation des moissonneuses-batteuses IntelliSenseMC. Il optimise automatiquement les réglages de la moissonneuse-batteuse CR Revelation toutes les 20 secondes en choisissant la meilleure action parmi 280 millions de possibilités pour obtenir le débit le plus élevé possible et la perte de grain la plus faible, tout en permettant à l’opérateur de prendre moins de décisions.
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