Un ingénieur retourne dans les contreforts d’Alberta pour cultiver la terre

On peut dire que Lynn Bishop n’a jamais vraiment abandonné l’agriculture. Il a simplement fait une pause suffisamment longue pour pouvoir reprendre l’exploitation avec les terres et les machines qu’il souhaitait. 

Adolescent, Lynn a dit adieu aux vaches, aux poulets, aux maigres récoltes, aux montagnes et à ses cinq frères et sœurs dans la ferme familiale que son grand-père exploitait au contrefort des Rocheuses canadiennes, à Glenwood, en Alberta. Il n’a pas tardé à obtenir un diplôme en ingénierie mécanique et à créer une entreprise de recyclage de déchets dans la banlieue de la capitale de l’Alberta. Avec le temps, son entreprise, Laidlaw Waste and Recycling, est devenue la plus grande entreprise de ce type au Canada.

Ensuite, il a vendu l’entreprise, encaissé l’argent et est retourné à Glenwood, prêt à se lancer dans une seconde carrière : l’agriculture. Il a racheté les terres sur lesquelles il a grandi, ainsi que d’autres parcelles. Lynn déclare : « Nous cultivons aujourd’hui 5 050 acres. » 

« Mon objectif était de construire une ferme familiale qui puisse être transmise. » 

En cours de route, il a construit une ferme, de nouvelles installations de conservation et a acheté un ensemble complet de nouvelles machines. 

Mike, le fils de Lynn, a quitté son poste d’enseignant pour rejoindre Lynn à plein temps sur la ferme en 2008. Alors que Lynn gère l’ensemble de l’exploitation, Mike participe à toutes les opérations et s’occupe des principaux équipements. Lynn et Ben, un assistant saisonnier, s’occupent des fournitures et des pièces détachées avec l’aide de Stacey, l’épouse de Lynn.

Améliorations de l’équipement
Les Bishop entretiennent une relation de longue date avec leur concessionnaire New Holland pour l’entretien et l’amélioration de leur gamme complète de machines. 

« J’aime bien changer de modèle tous les trois ans et continuer à m’intéresser aux nouveaux modèles. Les machines restent ainsi sous garantie », explique Lynn. « Je préfère payer la dépréciation que l’entretien. C’est ce que nous faisons depuis 20 ans, et c’est une excellente stratégie pour nous. Vous obtenez les modèles les plus récents et les améliorations les plus récentes. »

En 2022, les Bishops ont mis à niveau leur parc de tracteurs avec un tracteur GenesisMD de 320 ch, T8.320 doté de PLM IntelligenceMC, complet avec l’affichage 12 IntelliViewMC et la transmission de type CVT Auto CommandMC. Deux nouvelles moissonneuses-batteuses CR8.90 Revelation avec système automatisé IntelliSenseMC sont arrivées à temps pour la récolte. 

« Ces moissonneuses-batteuses disposent d’une automatisation totale pour tous les réglages », explique Lynn. « Elles accélèrent ou ralentissent, modifient la vitesse des rotors et ajustent les ailettes et les tamis des rotors, tout en alimentant la récolte dans la moissonneuse-batteuse. Elles sont également équipées de caméras qui visualisent et ajustent automatiquement les réglages de la moissonneuse-batteuse. » L’automatisation permet d’obtenir un excellent débit et une perte minimale de céréales.

L’enthousiasme de Mike pour les moissonneuses-batteuses porte sur la technologie de Precision Land Management (PLMMC) de New Holland.

« L’année 2022 a été notre année expérimentale pour les technologies de précision. Nos moissonneuses-batteuses sont équipées du PLM et consignent toutes les données relatives au rendement. Lorsque nous enregistrons nos données dans le système de précision de New Holland, il nous est possible de voir exactement où nous devons faire attention aux détails. Je peux voir où nous avons eu un faible rendement lors de la récolte et où nous pourrions ajuster les plantations de la saison suivante. L’objectif est de faire passer ces données de la moissonneuse-batteuse au semoir afin de mettre en œuvre ou d’ajuster plus précisément les stratégies de fertilisation. Nous sommes ravis d’avoir la technologie PLM à portée de main et de ne plus avoir à nous poser de questions sur les semis. » 

Nouveau système de semis
Au printemps 2023, leur nouvel équipement, un semoir à houe pneumatique P2060 New Holland de 80 pieds et un chariot pneumatique P4950 Flexi-CoilMD tracté, à débit variable, doté de quatre réservoirs d’une capacité de 950 boisseaux, sont arrivés sur le terrain de Bishop. 

« Il était presque identique à nos systèmes précédents, mais avec quelques améliorations », explique Mike. « Le nouveau chariot est équipé d’une balance et d’un nouvel agitateur de réservoir. »

« Nous avons commencé à semer le 25 avril et nous avons terminé le 20 mai », explique Mike. « L’humidité du sol était bonne. En fait, le temps a été un peu trop humide et nous n’avons pas pu commencer à semer avant la fin du mois d’avril. Nous avons semé environ 2 200 acres de blé de printemps, environ 1 400 acres d’orge et peut-être 1 500 acres de canola. » 

Le système de balance est l’une des nouvelles fonctionnalités que Mike et son père apprécient sur leur nouveau chariot pneumatique P4950. Maintenant, chacun des quatre réservoirs a une échelle. 

« Vous savez exactement combien vous mettez dedans et combien vous en retirez. C’est particulièrement agréable lorsque vous terminez un champ ou une culture », explique Mike. « Auparavant, il fallait deviner le résultat. Vous ne saviez pas exactement combien vous en mettiez. Avec la balance, vous savez exactement combien vous pouvez ensemencer avec ce qu’il vous reste. »

La quantité restante est affichée des deux côtés du chariot et s’inscrit dans la cabine du tracteur. « C’est très pratique, c’est certain. » Pour l’opérateur du système et son équipe, la balance est un véritable gain de temps et un soulagement. 

« Lorsque nous étions sur le point d’être à sec, les balances nous indiquaient exactement combien d’acres il restait dans chaque réservoir », déclare Mike. « Lorsque le niveau d’un réservoir était bas, nous appelions Ben sur le camion à engrais et il amenait le camion jusqu’à moi, puis nous faisions le plein. Il en va de même pour les graines. Lorsque nous semions à Glenwood, il fallait compter une demi-heure de trajet pour aller chercher les graines, c’est pourquoi la balance est très utile. Elle était très précise et nous lui avons fait confiance. »

Des systèmes d’agitation pour chaque réservoir afin d’éviter la formation de ponts entre les graines ou les engrais ont également été améliorés. « Nous avons eu quelques problèmes dans le passé avec la formation de ponts, c’est donc une fonction intéressante qui permet de niveler le produit dans le réservoir », explique Mike. 

Près du fond de chaque réservoir, précise Mike, un petit moteur est relié à une tige qui tourne en permanence pour s’assurer que le produit s’écoule vers les compteurs. Il n’y a jamais d’écart entre le compteur en bas et le produit en haut. 

Après 20 ans d’échanges réguliers contre de nouvelles gammes de machines New Holland, Mike envisage de suivre les traces de son père. 

« Nous essayons généralement de maintenir notre équipement à jour pour deux raisons », explique-t-il. « Nous évitons les temps d’arrêt et nous disposons des technologies les plus récentes et les plus performantes, ce qui nous permet d’économiser des coûts de production à long terme. » 

Mais en plus des mises à jour technologiques, Mike dit que l’un des facteurs les plus importants réside dans le fait que l’équipe de son concessionnaire New Holland est « sur le qui-vive » à chaque fois qu’il a besoin d’aide. 
 
« Notre concessionnaire vient après les heures de travail si nécessaire », explique Mike. « Si un problème survient la nuit ou le week-end, il n’hésite pas à se déplacer pour nous aider à repartir. Une fois, il a prélevé une pièce d’un nouveau semoir avec les mêmes spécifications et a passé quelques heures à remonter le tout pour nous. Dans l’ensemble, notre concessionnaire est formidable! »