Au cœur d’une région de production laitière

3 juillet 2024
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Au cœur du comté de Clark – le premier comté du Wisconsin en ce qui concerne la production de lait, l’élevage de vaches laitières et le nombre de fermes laitières – Joe Burkhardt et son père, Leon, gèrent une exploitation et offrent un large éventail de services personnalisés. « Il y a près de deux fois plus de vaches que d’habitants dans le comté de Clark », déclare Joe. 

Avec 67 000 vaches à nourrir dans la région, les tâches d’opération sur mesure abondent pour le couple, qui possède et gère l’exploitation J&L Burkhardt Farms près de Thorp. Ils offrent des services personnalisés pour la plantation de maïs, le moissonnage-battage, la mise en balles carrée et ronde, l’andainage et le fanage. Avec toutes ces activités, ils trouvent un bon équilibre entre l’exploitation de leurs propres cultures et la prestation de services aux autres agriculteurs.

Ils cultivent 1 100 acres de terres qu’ils possèdent ou louent dans un rayon de 15 milles autour de leur maison. Environ 800 acres sont réservés au maïs et au soja, et le reste est de la luzerne pure, des graminées pures et en mélanges de luzerne, d’ivraie vivace, de fléole des prés et de dactyle aggloméré. « Les graminées aident à accélérer le séchage et offrent une mesure de contrôle de l’érosion là ou c’est nécessaire », explique Joe.

Un partenariat simple
« Mes parents ont vendu leur exploitation laitière en 2010 », se souvient Joe. « Ma mère et mes trois sœurs aînées avaient l’habitude d’aider mon père avec la traite, mais dès que mes sœurs ont grandi et sont parties, ils ont décidé de vendre les vaches et de se concentrer sur les services personnalisés.  Les étés étaient mouvementés, et je ne voulais pas traire. »

La famille utilise son ancienne étable à vaches laitières  et son hangar à génisses pour l’entreposage du foin. Ils vendent beaucoup de foin pendant la récolte, mais le reste est stocké jusqu’à ce qu’il soit commercialisé auprès des producteurs laitiers locaux et des propriétaires de chevaux. Ils transportent occasionnellement du foin dans un hangar commercial local qui organise toutes les semaines des ventes de foin aux enchères.

Le duo père-fils possédait chacun ses machines et les deux offraient des services personnalisés chacun de leur côté; mais aujourd’hui, l’entreprise est à 50-50. « Mon père a plus de 70 ans maintenant, donc je vais peut-être racheter sa part », dit Joe. « Nous discutons tous les jours et nous nous entendons bien environ 98 % du temps. »

L’un des beaux-frères de Joe et un couple d’amis viennent leur prêter main-forte le soir et les week-ends.

Une mise en balles personnalisée
Leon a commencé la mise en balles personnalisée en 1988 après que l’homme qu’il avait embauché pour le faire a quitté l’entreprise. « Mon père a acheté le même modèle de presse à balles rondes que celui que l’ouvrier utilisait, et il utilise toujours une machine New Holland. Nous en sommes à notre neuvième presse à balles rondes New Holland. »

Les ouvriers prennent la première bouture de leur fourrage autour du 1er juin et les suivantes sont à 30 jours d’intervalle. La plupart des années, ils ne peuvent prendre que trois boutures, mais en 2022, ils ont eu la chance de récolter quatre fois.

Pour obtenir le fourrage rapidement et efficacement, ils utilisent leur faucheuse-conditionneuse à disques à pivot central New Holland DiscbineMD 313 PLUS. La machine tractée a une largeur de coupe de 13 pi et répartit les andains de manière uniforme pour un séchage rapide. Si le temps coopère, ils peuvent procéder au fanage le lendemain et mettre en balle le jour suivant.

« C’est notre programme idéal », explique Joe qui constate qu’ils pourraient procéder au fanage du foin de graminées deux fois pour accélérer le séchage. « Mais nous ne pouvons pas le faire avec la luzerne, car nous risquerions de perdre trop de feuilles. »

Ils visent 15 % d’humidité, mais acceptent de l’augmenter à 18 % si les conditions sont très humides. Ils utilisent un conservateur en cas de besoin.

« La chose la plus importante pour nos clients qui nourrissent les chevaux n’est pas la qualité de l’alimentation », précise Joe. « mais plutôt que nous récoltions le foin sans la pluie. Nous attendons parfois une semaine supplémentaire pour nous assurer qu’il est aussi sec que possible. »

La famille Burkhardt utilise une presse à balles rondes New Holland Roll-BeltMC 450 et une grande presse à balles carrées New Holland BigBaler 330 PLUS qui forme des paquets de 700 à 750 lb.

L’an dernier, ils avaient 1 500 balles carrées et 100 balles rondes à vendre. Du côté des services personnalisés, ils avaient 4 000 balles carrées et 2 000 balles rondes. Pour repérer les problèmes, une caméra est montée à l’arrière de chaque presse à balles et diffuse les images sur les écrans d’ordinateur des tracteurs.

Lors des dernières saisons, ils ont utilisé leur nouveau tracteur GenesisMD T8.350 pour tirer la grande presse à balles carrées. « C’est notre premier tracteur New Holland. Grâce à l’excellent service que nous avons obtenu au fil des ans auprès de notre concessionnaire, nous avons décidé de choisir New Holland lorsque nous avions besoin d’un nouvel équipement », dit-il. « Nous pouvons faire fonctionner le tracteur à différentes vitesses tout en gardant le même régime sur la presse à balles, et sa suspension de cabine nous offre une conduite très agréable. »

Un échantillonnage en grille
Fin septembre, les habitants du Wisconsin commencent à récolter leurs propres cultures en rangs et celles d’environ 15 voisins. « Certains de nos clients sont des producteurs laitiers, et d’autres ont des emplois à temps plein à l’extérieur de leur exploitation et possèdent de plus petits terrains. Si la météo est parfois un problème pour tous, certains agriculteurs ne peuvent pas attendre, alors ils m’appellent. »

Depuis 2014, ils utilisent des moissonneuses-batteuses New Holland et possèdent actuellement un modèle CR8.90 qu’ils ont acheté l’automne dernier. « C’est une taille plus grande que celle que nous avions auparavant, et c’est un très bon modèle », précise Joe, qui l’a financée par l’intermédiaire de CNH Industrial Capital. « Nous n’avons qu’une seule moissonneuse-batteuse, nous voulons donc nous assurer que c’est une bonne moissonneuse-batteuse, qu’elle fonctionne bien et qu’elle est fiable. Une machine qui ne fonctionne pas ne nous rapporte pas d’argent. »

Il y a quatre ans, les agriculteurs ont commencé à cartographier les rendements de la moissonneuse-batteuse et à envoyer ces données à leur revendeur d’engrais. Les cartes des rendements couplées aux analyses de sol par échantillonnage en grille leur permettent de voir la variabilité du sol et son impact sur les rendements céréaliers et l’humidité.

« En exploitant cette technologie dans le cadre de nos activités, nous pouvons déterminer où nos champs ont besoin d’engrais. Nous épandions trois tonnes de chaux/acre; mais nous définissons désormais précisément la répartition, ce qui nous permet d’économiser beaucoup d’argent. »
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