Quinn Jensen se tient au bord du champ de salades de sa famille dans la vallée de la Salinas en Californie, les yeux rivés sur le tracteur New Holland qui se déplace lentement à travers les rangées de minuscules plantes romaines.
Tout autour de lui se trouvent des champs de feuilles vertes et de laitues pommées, de brocolis, de céleris et d’oignons, cultivés sur une partie du terrain que la famille Jensen cultive depuis 100 ans. Bordé par des chaînes de montagnes à l’est et à l’ouest, ce terrain agricole du comté de Monterey n’a pas beaucoup changé au fil des ans, contrairement aux pratiques agricoles. Les machines qui sont utilisées dans les champs aujourd’hui en sont un excellent exemple.
Le tracteur bleu qui approche tire un outil en forme de boîte – c’est un cultivateur Smart Stout. Sous sa coquille d’argent se trouve un équipement qui utilise l’optique de la machine, l’intelligence artificielle et les lames mécaniques pour désherber et cultiver les terrains. En un seul passage, les huit couteaux du cultivateur coupent les mauvaises herbes qui poussent, comme les chénopodes rouges ou les orties, souvent résistantes aux traitements chimiques. La technologie du cultivateur Stout ne fait pas seulement la différence entre les jeunes plantes romaines et les mauvaises herbes gênantes, elle ordonne également aux lames d’encercler les plantes pour enlever les mauvaises herbes de tous les côtés, et ne coupe pas uniquement en ligne droite le long de la rangée.
Depuis que les Jensen ont commencé à utiliser le cultivateur Smart Stout en avril 2023, ils ont économisé entre 200 $ et 400 $ par acre en coûts de la main-d’œuvre. « Un employé qui conduit la machine fait le même travail que toute une équipe de lutte contre les mauvaises herbes, qui coûte au moins 200 $ par acre », explique Quinn.
L’utilisation du cultivateur Smart Stout permet également aux Jensen de désherber leurs terrains quand ils le souhaitent, sans attendre la mobilisation d’une équipe de 25 personnes. Bien que le cultivateur Stout ne remplace pas entièrement les équipes de désherbage pendant la saison, « il est bien utile sur notre exploitation », dit-il.
L’élimination des mauvaises herbes grâce au cultivateur réduit également la quantité d’engrais que les Jensens répartissent sur leurs cultures. Ils ont économisé une application d’azote par champ la première année d’utilisation du cultivateur Stout. En effet, moins de mauvaises herbes implique moins de concurrence pour les nutriments. Selon Quinn, les économies d’engrais peuvent aller de 20 livres à des centaines de livres par acre, selon le produit. Il s’attend à ce que l’exploitation continue de réduire sa consommation annuelle d’azote. Non seulement c’est une autre économie de coûts, mais c’est une étape qui permet d’aider les Jensen à répondre aux exigences de l’État en matière de réduction des engrais.
Recherche d’efficacité et de qualité
Bien qu’elle ne mesure que 20 milles de large et 90 milles de long, la vallée de la Salinas est considérée comme l’une des terres agricoles les plus productives au monde. Son abondance en légumes-feuilles et autres légumes lui vaut le surnom de « saladier de l’Amérique ». Sur cette terre agricole de choix, Quinn, son père Stephen, et ses frères et sœurs Ross, Marie et Steen, cultivent 1 300 acres au sud de Salinas, près de Chualar.
La plupart des cultures des Jensen, notamment le chou-fleur, sont cultivées de manière conventionnelle. 75 acres sont biologiques. Tous leurs champs se trouvent à moins d’un mille les uns des autres. La famille cultive ses terres pour trois acheteurs à proximité : Tanimura & Antle, Anthony Costa & Sons et Pacific International Marketing.
Quinn surveille de près les nouvelles méthodes de production afin de garder l’entreprise familiale aussi efficace que possible, tout en produisant des marchandises de haute qualité. C’est devenu une force motrice depuis que la pandémie a marqué une nouvelle étape pour cette exploitation de quatrième génération. Malgré une période de rentabilité avant la COVID, l’exploitation connaît désormais une longue série de défis. Comme d’autres agriculteurs américains, les Jensen doivent faire face à l’augmentation des coûts de la main-d’œuvre, la baisse des prix des produits, la montée en flèche de l’inflation, la hausse des dépenses en intrants et la hausse des taux d’intérêt.
Quinn avait déjà repéré le cultivateur Stout Smart depuis quelques années avant de se décider à l’acheter. Après avoir acheté l’outil chez le concessionnaire Coastal Tractor à Salinas, il explique que la mise en service du nouveau cultivateur « a été très simple ». Il n’a pas fallu longtemps à Quinn et à son conducteur de tracteur pour s’améliorer – des passages plus lents au début, à désormais plus d’un acre par heure avec le cultivateur Stout.
« Nous allons l’utiliser deux à trois fois par champ », précise Quinn. « Plus nous l’utilisons, mieux c’est. Il est à 90 % de précision et d’amélioration. Et les cultures ne sont pas endommagées par les coupures au couteau. »
Quinn a rapidement appris à gérer le cultivateur Stout via une application que lui et le conducteur ont sur leurs smartphones. L’application intègre une caméra en direct qui leur permet de voir les couteaux à l’œuvre sur le terrain. En outre, le spécialiste Stout de Coastal Tractor « est venu sur notre exploitation chaque fois que j’avais besoin de lui », indique Quinn. « Ils peuvent accéder au cultivateur à distance. Le dépannage était facile. »
Des économies de coûts plus importantes
L’achat du cultivateur Stout Smart pour réduire les coûts de la main-d’œuvre et des produits chimiques n’est pas le seul changement apporté à l’exploitation Jensen Family Farms pour améliorer son efficacité opérationnelle.
« Je dois me rappeler à quel point nous avons changé au cours des 10 dernières années », indique Quinn.
Par exemple, les Jensen ont installé 800 panneaux solaires en 2016 pour réduire les dépenses énergétiques de leur exploitation. Financés en partie par des crédits d’impôt, les panneaux solaires ont été placés là où se trouvait autrefois un vieux réservoir. Le système solaire alimente une grande pompe de puits, ce qui permet à l’exploitation d’économiser 100 000 $ par an en coûts d’énergie. Avec un retour sur investissement de quatre ans, le système solaire est déjà payé.
La famille a de nouveau amélioré l’efficacité de son exploitation en 2018 avec un nouveau système d’arrosage automatique Certa-SetMD. Pour financer une partie du projet, l’exploitation a utilisé une subvention de l’État visant à réduire la consommation d’eau et d’énergie. Les tuyaux sans fuite du système sont légers et peuvent être déplacés facilement. « Une seule personne peut déplacer les tuyaux à travers plusieurs champs en quelques minutes, au lieu de plusieurs heures », explique Quinn.
Parce qu’il permet d’économiser de l’eau, le nouveau système d’arrosage permet aux Jensen d’arroser six lits de semence à la fois au lieu de cinq. Les champs gagnent ainsi un quart d’acre de terrain. Cette petite augmentation peut faire une grande différence dans la vallée fertile de la Salinas, où chaque parcelle de terre arable est convoitée.
Garder une longueur d’avance
Les Jensen peuvent aussi toujours compter sur leur équipement New Holland. Leur exploitation est équipée de plusieurs tracteurs et d’autres pièces de techniques New Holland. « Le travail du sol, la plantation, la culture, la pulvérisation et l’arrosage : chaque branche utilise des équipements New Holland », explique Quinn. « Le coût a été un facteur important au début. Cependant, nous avons fait ce choix aussi grâce à notre concessionnaire New Holland, Coastal Tractor, à Salinas. Leur centre de services est bien meilleur que tous les autres. Ils vont bien au-delà en termes d’assistance. »
Concernant tous les défis auxquels l’exploitation familiale est confrontée, Quinn reste optimiste. « Si nous pouvons nous tenir au courant des avantages et des avancées, nous pouvons offrir aux acheteurs le même produit, voire un produit de meilleure qualité, à moindre coût », dit-il. « Nous ne gérons pas la récolte, l’expédition ou la vente, nous devons donc être attrayants pour qu’on nous embauche comme producteur. Si nous continuons à utiliser des équipements avancés comme le cultivateur Stout, nous pourrons garder une longueur d’avance. »